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D'Ajaccio à Propriano

 

 

Entre Corte et Ajaccio, belle route avec de magnifiques paysages dont nous nous remplissons les yeux, et quelques beaux villages, mais nous ne nous arrêtons pratiquement pas. A Ajaccio, recherche d'une bouteille de propane 13kg Antargaz : les bouteilles corses sont couleur argent, la notre or; nous trouvons un gérant de station service qui finit par l'accepter, mais il vaut mieux avoir Propagaz.

Nous filons vers la Pointe de la Parata afin de jouir du panorama des Sanguinaires, et de la balade alentour, depuis un parking qui se révèle être le paradis pour les CC, en bout de ligne de bus. D'ailleurs un type de passage, travaillant à Ajaccio, nous dit qu'il se bat pour le faire agréer comme aire de service, avec eau et vidanges. Pour l'instant, il n'y a rien, à part l'environnement, très beau, en bord de Méditerranée. Nous avons vu évoluer une dizaine de dauphins à une centaine de mètres du bord.

Le lendemain matin, grève des transports, pas de bus pour aller au centre-ville (il y en aura l'après-midi). Nous utilisons le CC et tombons sur une manifestation (retraites, conditions de travail des enseignants...). Retour (difficile) vers la sortie ouest, et arrêt devant le cimetière. J'en profite pour aller photographier le tombeau de Tino Rossi (dont la propriété est à proximité).
La marche ne nous faisant pas peur, nous partons visiter Ajaccio à pied, et faire quelques achats dans des magasins recommandés par les Guides Vert et du Routard : souvenirs, mais aussi délectables fromages et charcuteries.

Le lendemain, route vers Bastelica et la station de ski d'Ese. Entre quelques cols, coup d'oeil au joli pont génois de Zipitoli, traversée de Bastelica, et montée vers le plateau d'Ese sur une route défoncée, où il faut zigzaguer entre trous, éboulements et moutons. La station de ski est déserte, mais le panorama superbe. Petite balade pédestre jusqu'à la ligne de crête (nous ne pouvons pas nous en priver). Et la descente est splendide, avec la vue sur les montagnes et la Méditerranée d'Ajaccio jusqu'à Propriano, en fonction des virages. Arrêt raffraichissement à Bastelica; le visage du patron (qui a vu le CC) s'éclaire lorsque nous lui demandons s'il y a un camping dans les environs, car il a trop souvent vu des CC s'installer sur la minuscule place du village sans rien demander à personne.

Nous préférons aller jusqu'à Propriano sur une superbe route, en admirant (refrain) les paysages et les villages. Celui d'Olmeto est remarquable, surmonté par son Castello della Rocca; des feux alternés sont installés dans la rue principale trop étroite pour que les véhicules puissent se croiser. Nous prenons nos quartiers dans le camping l'Esplanade, sur le territoire d'Olmeto. La plage est en contrebas, la vue est belle sur Propriano, des motards allemands sympas font la fête dans le bungalow voisin (sans nous déranger) en vidant force bières jusq'à 2 ou 3 heures du matin.
Nous avons décider de rester là jusqu'au départ en Sardaigne, soit 3 jours, en alternant plage et visite à Campomoro et Filitosa. Nous y sommes revenus pour une nuit à notre retour de Sardaigne, un élu de Propriano nous ayant prié de quitter le stationnement à proximité du port.

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