Szeged

Szeged est la "Ville sauvée des eaux", car elle fut submergée en 1879 par les eaux de la Tisza après rupture des digues, ceci survenant après une destruction par les Mongols, puis les Turcs quelques siècles plus tôt. Szeged revient donc de loin. La promesse faite l'empereur François-Joseph d'une "Szeged plus belle que jamais" fût tenue grâce à l'aide de nombreuses villes européennes dont les noms ont été donnés, en remerciement, à des boulevards. Le dimanche, le stationnement est gratuit, nous nous sommes donc garés face à l'Hôtel de ville, Széchenyi tér. Cette place de 5 ha, coeur de la ville, est entièrement plantée d'arbres, décorée de statues, de fleurs, et ses allées sont sans cesse parcourues en toutes saisons. La vie de Szeged se concentre entre cette place et le quartier universitaire, traversant Klauzal tér, et se continuant par le Korzo, l'une des principales rues commerçantes. Cette allée est agrémentée de sculptures "vivantes". Si la ville était assez vide, c'est parce qu'il y avait la fête sur la place Kalvin, devant un bâtiment appelé Reok palota, lequel n'a pas spécialement attiré notre attention, contrairement à la fontaine musicale voisine. Les enfants participaient à des jeux, assistaient à un théatre de marionnettes, alors qu'un podium sur une petite place voisine laissait évoluer et chanter des groupes pour les plus grands. Nous avons continué de suivre les indications du Guide Vert à la découverte de la ville, vers la Porte des Héros, la place des Martyrs de Arad, la cathédrale située sur une place de 12000 m² et entourée par les bâtiments de l'université (dont les arcades abritent les plaques portant les noms et les portraits de 80 célébrités hongroises). Nous avons ensuite vainement cherché la nouvelle synagogue, qui serait la plus belle de Hongrie, (la plus grande étant celle de Budapest). Par contre nous avons été séduits par certaines architectures un peu délirantes. P.S. Il y a un plan devant l'Hôtel de Ville. Nous ne l'avons vu qu'au moment de repartir.