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Calico, Bagdad Café, Route 66

 

 

Après avoir déjeuné à San Bernadino, banlieue lointaine à l'Est de L.A., nous sommes allés au factory outlet de Barstow, près de l'Interstate 15, lieu réunissant plusieurs dizaines de magasins de marques où quelques uns de nos compagnons de voyage ont bénéficié de réductions de 25 à 70 % sur leurs achats.

Après ce délestage de dollars, nous avons repris la route à travers le désert de Mojave, vers la ville fantôme de Calico, ancienne cité minière, où la mine d'argent rapportait annuellement plus de 80 millions de dollars dans les années 1890. Le filon épuisé, la localité s'est vidée; elle a été réoccupée pour exploiter un autre filon, celui des touristes, puisqu'en plus de l'entrée, chaque visite ou activité se paie 1 ou 2 $, et chaque échoppe regorge de souvenirs. Il n'en reste pas moins que ce patelin restitue les pénibles conditions de vie des mineurs, et leurs façons de s'y adapter.

Quelques distractions proposées dans Calico.

Continuant vers l'Est, nous avons emprunté un des tronçons subsistant de la Route 66 pour une halte en plein milieu du désert, au Bagdad Café, où fut tourné en 1987 le film culte du même nom, césarisé en 1989. Ambiance garantie dans un endroit qui a conservé intérieurement l'apparence du film, alors qu'aux alentours le désert exerce ses ravages.

Nous passons la nuit à Laughlin, bien située à la frontière du Nevada, de l'Arizona et de la Californie et appelée 'Little Las Vegas' en raison de la présence d'un certain nombre de casinos. Traversée par le fleuve Colorado, elle semble avoir de surcroit un climat assez agréable.
Prenant la direction du Grand Canyon du Colorado, nous nous arrêtons dans une bourgade située sur un autre tronçon de la Route 66, entre Kingman et Flagstaff, pour jeter un coup d'oeil sur un magasin où on peut trouver tout ce qui concerne la fameuse Route, qui fut celle des défavorisés des années noires 1930, puis 1950, entre Chicago et L.A.. Il n'en existe plus que quelques tronçons disséminés çà et là.

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