De Szeged à Budapest

Entre Szeged et Budapest se situe d'abord le parc d'Opusztaszer. A l'entrée du village du même nom est érigé un mémorial intitulé Les Sept Flèches Hongroises, à l'endroit où, selon la légende, Arpad reçut le serment de fidélité des sept chefs de tribus magyares qui ont fondé la Hongrie. Nous ne sommes pas allés au parc; selon la coutume, le stationnement y est payant, l'entrée aussi, ce qui nous a semblé rédhibitoire pour la vision d'un "panorama" en toile sur le thème de l'arrivée des Magyars, même remarquablement réalisé et accompagné de musique et de bruits de bataille. Et nous préférions aller à Bugac-Puszta, espérant également pouvoir arriver assez tôt à Budapest. La puszta, endroit où il n'y a rien, occupait les 3/4 de la Hongrie. Actuellement il reste le parc du Hortobagy (80 à 100 000 ha) et celui de Kiskunsagi (76 000 ha). Bugac, qui n'est qu'une partie du second, est assez sec, et se rapproche du désert que nous connaissons, alors que l'univers d'Hortobagy est liquide, marécageux. C'est ici que l'on peut voir les spectacles où les csikos font claquer leur fouet, et galopent sur un ou cinq chevaux. C'est assez magique. Là aussi nous avons bénéficié d'une cargaison de touristes pour lesquel un spectacle a été donné; sinon nous aurions du nous contenter de déambuler mélancoliquement entre chemins et musée. A noter qu'il y a à l'entrée du parc une auberge et un camping. Anecdote : un français parfait, même argotique, peut faire partie de la panoplie d'un garde : "la prochaine fois que vous voudrez 'pisser', mettez vous à gauche, le côté droit faisant partie du parc." ai-je été interpellé sur la route menant au parc. Notre découverte du site terminée, nous avons pris la direction de Budapest, en utilisant l'autoroute à la hauteur de Kekskemet. Ne pas oublier d'acheter une vignette temporaire, les contrôles sont féroces ! On les trouve dans beaucoup de stations-service; bien préciser le tonnage pour ne pas se retrouver avec une vignette pour poids lourds.